Le secteur de la santé au travail connaît une évolution majeure avec l’entrée en vigueur de la SPEC2217, une nouvelle norme qui impose des standards de qualité et de sécurité. Échelonnée sur plusieurs années, cette régulation est divisée en trois niveaux de conformité, permettant aux acteurs du domaine de s’adapter progressivement aux nouvelles exigences.
Niveau 1 : La mise en place des bases
Le premier niveau de la SPEC2217, déjà en vigueur, oblige les entreprises et organismes de santé au travail à respecter des critères fondamentaux de qualité. Cela inclut des processus standardisés pour la gestion des dossiers médicaux, ainsi que des obligations de formation continue pour les professionnels. Ce niveau vise à garantir un socle commun de bonnes pratiques au sein du secteur.
Niveau 2 : Renforcement des contrôles
Le deuxième niveau, prévu pour les deux prochaines années, introduit des contrôles plus stricts sur la conformité des pratiques et le respect des protocoles de santé au travail. Les organismes devront, entre autres, prouver l’efficacité de leurs actions préventives, avec des audits réguliers et des indicateurs de performance plus rigoureux.
Niveau 3 : Excellence et innovation
Le dernier niveau, qui sera mis en place d’ici 5 ans, a pour objectif de faire du secteur de la santé au travail un exemple d’excellence et d’innovation. Les entreprises devront non seulement se conformer aux standards les plus élevés de qualité, mais aussi intégrer les dernières avancées technologiques, telles que l’intelligence artificielle et les solutions de télémédecine, dans leurs pratique
Cette montée en conformité est une étape clé pour la profession, qui voit ainsi son rôle de prévention et de protection renforcé face aux enjeux de santé publique et de bien-être au travail. Avec la SPEC2217, la santé au travail ne se contente plus de répondre aux besoins actuels, mais se projette vers un avenir plus sécurisé et mieux encadré pour les salariés.